LE VEILLEUR DES NUITS SANS ETOILES
Quand l’astre du jour prend ses quartiers
Dans le versant de la perle de son chapelet
Il lâche des lueurs de feu follet
Dans sa livrée orange crépusculaire
L’instant éphémère sonne le glas
De son éclat au règne sans partage
Et de sa majesté au cycle attendu
Alors les yeux fixent l’horizon d’inquiétude
Qu’attenue la brise vespérale
Ils scrutent le firmament orphelin
Bientôt délesté de sa lanterne diurne
Ils traquent le moindre photon annonciateur
Du scintillement des mondes galactiques
Hélas! en ces latitudes quatro saisonnières
Les promesses du ciel ne sont pas tenues
Et même le croissant fait des siennes
Tantôt parti tantôt ballon du Messi
Qu’efface les volutes de cumulonimbus
Le regard se tourne vers le levant
Guettant le retour du Dieu d’Egypte
Qui n’en fait qu’à son atomique horloge
Mais la langueur s’annonce en compagnon
D'une veillée d’ermite privé de couche
Et de vision infrarouge des signes
L’horizon n’est plus qu’intérieur
Balayant les tréfonds de l’âme
Sondant la pompe vitale
Traquant cette capricieuse étoile
Qui se cache à nos désirs
Charles KABUYA
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