Les étudiants africains sont peu nombreux dans les formations scientifiques, cela est un handicap pour le développement du continent... (Réponse à M. Tshilumbayi)
Cher frère, je m'excuse pour cette réaction tardive. Je suis parfaitement d'accord avec vous sur le fait que toutes les conditions ne sont pas réunies dans nos pays africains pour l'essor de l'activité industrielle qui est, avec l'agriculture, le socle d'une économie véritable. En dehors des questions relatives à la planification industrielle et aux moyens financiers, une carence en compétences et qualifications est effectivement à déplorer. Ceci résulte de plusieurs facteurs conjoncturels et strucutrels, dont la faiblesse de la qualité de l'enseignement sur le continent, la fuite des cerveaux et l'adaptation au contexte économique et social dans le choix de leurs études par les africains.
La vitalité économique des nations est généralement proportionnelle au degré d'ingéniosité industrielle et à la quantité des brevets déposés ou exploités. Le moins que l'ont puisse dire c'est qu'on n'est loin du compte en Afrique. C'est pourquoi le profil des économies africaines est toujours caractérisé par une hypertrophie du secteur tertiaire et de l'économie informelle.
Sur tout le continent on doit restructurer le secteur éducatif, nous devons revoir nos modèles d'enseignement pour les rendre plus adaptés et performants. Mais sans une offre conséquente en terme d'emplois industriels les cerveaux africains continueront à vagabonder dans d'autres domaines et dans d'autres lieux...
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